Le sourire est la première impression, la prothèse en est parfois le secret.
L’esthétisme dentaire se réalise dans une approche équilibrée qui valorise la santé bucco-dentaire et le bien-être global.
Nicolas Laferté
Nicolas Laferté, fondateur du laboratoire LDL CERAMIQUE et co-directeurde ITI (Côtes- d’Armor)
Nicolas Laferté a choisi Noga Erez – A+ « Against The Machine » ft. Ravid Plotnik pour accompagner son portrait.)
« Le succès vient de la curiosité, de la concentration, de la persévérance et de l’autocritique.»
Albert Einstein
Nicolas Laferté : sculpteur de l’invisible
Victor Hugo – « La vocation, c’est avoir pour métier sa passion. »
Il y a des vocations qui naissent dans les livres, d’autres dans les couloirs d’un lycée ou d’une tradition familiale mais parfois, elles apparaissent dans les choses les plus banales. Amateur de basket, le jeune Nicolas s’entraîne quotidiennement. À chaque session, le laboratoire situé à quelques pas, attire son attention et éveille sa curiosité. Décidant d’en percer le mystère, il s’y rend. À cet instant, il est encore bien loin d’imaginer qu’il se dirige vers sa vocation…
Dans un silence abyssal, il découvre des mains qui sculptent le minuscule avec la patience de l’orfèvre. Ce tableau animé lui révèle un métier. Très vite, il rejoint la Chambre des Métiers de Rennes puis suit un enseignement rigoureux à Combourg.
« Je n’avais pas de dentiste dans mon entourage. Ce métier m’était totalement inconnu.»
Chacun de ses gestes est guidé par l’œil et le cœur comme s’il fallait plonger dans cet univers pour en saisir toute la finesse. Être prothésiste, c’est sculpter et sublimer l’invisible.
Très rapidement, il se distingue par une approche rigoureuse et un sens aigu de l’esthétique. Il affine rapidement ses compétences au contact des exigences réelles du terrain.
Certaines rencontres sont déterminantes et laissent une empreinte indélébile. Nicolas Laferté a travaillé aux côtés de Alain Lecardonnel, prothésiste dentaire reconnu (exerçant au 17ème arrondissement de Paris), dont le travail remarquable a été salué lors du DENTAL FORUM 2024. Il a orienté Nicolas et l’a encouragé à entreprendre :
« Docteur Lecardonnel m’a dirigé vers un CPES céramique et occlusion, une formation enrichissante.»
Cet architecte du sourire crée des appareillages uniques, petits mais précieux, qui doivent être aussi beaux que fonctionnels. Cette spécialité demande de la rigueur et des heures de concentration.
« Je suis perfectionniste et cet aspect de ma personnalité est primordial dans mon métier »
« L’amour que l’on met dans notre travail se ressent. Le côté artistique fait aussi la différence. »
Nicolas laferté
En 2023, il crée le laboratoire LDL CERAMIQUE, qui combine artisanat traditionnel et innovation technologique, sans jamais perdre de vue l’HUMAIN.
Au rez-de-chaussée du laboratoire, un mur végétal nous accueille, en salle de réunion, les casques iconiques du groupe Daft Punk trônent avec style. À l’étage supérieur, des œuvres disposées avec soin, témoignent du goût prononcé de Nicolas Laferté pour l’art contemporain et confèrent au lieu une atmosphère chaleureuse et résolument actuelle.
« J’aime le beau, j’essaie de faire du beau, dans un environnement de travail spacieux et agréable.»
Une équipe pluridisciplinaire au service de l’excellence prothétique
L’art de la précision
Chaque prothèse conçue au laboratoire LDL CERAMIQUE est le fruit d’un savoir-faire exigeant. Pour Nicolas Laferté, reproduire la nature n’est pas seulement un objectif technique, mais une véritable quête d’équilibre entre l’esthétique, la fonction et le confort. Qu’il s’agisse d’une couronne, d’un bridge ou d’une prothèse sur implant, chaque pièce est pensée comme une œuvre unique, adaptée aux besoins du patient et aux exigences du chirurgien dentiste.
Tout semble sourire à ce prothésiste dentaire, son laboratoire est devenu un pôle d’excellence, s’appuyant sur une équipe de professionnels hautement qualifiés. Derrière un sourire retrouvé, se cache l’ouvrage du cœur et le feu de la passion de ces artisans.
« Mon métier, c’est aussi de piloter une équipe, de transmettre une vision et de créer une certaine harmonie. »
Cet entrepreneur a érigé un rempart d’ingénierie qui fait aujourd’hui la force de son laboratoire.
« Le laboratoire maîtrise l’ensemble des techniques nécessaires à la fabrication de prothèses dentaires, en associant les méthodes artisanales et les innovations technologiques.»
Nicolas Laferté
Sur le pôle artisanal, le technicien sculpte, polit et colore la céramique et la résine pour recréer l’anatomie dentaire. Des matériaux français ou européens répondant aux normes européennes. Le moindre détail compte : forme, courbe, reflet, translucidité. On est à mi-chemin entre l’artisanat et la science médicale.
Avec l’avènement des technologies numériques, le laboratoire s’appuie sur des outils numériques de pointe pour la planification et la fabrication des dispositifs prothétiques (réception de fichiers d’empreinte optique ou scannage de modèle positif, modélisation 3D précise…). Les dernières innovations en CFAO (conception et fabrication assistée par ordinateur) donnent vie à des solutions dentaires de haute précision, durables et harmonieuses.
Les scanners intra-oraux permettent par exemple, de capturer une image 3D haute définition de la dentition (y compris des tissus mous), sans avoir recours à des matériaux d’empreinte. Les modèles conçus sont d’une extrême précision et les patients bénéficient de délais de traitement plus courts.
« L’objectif est de créer un dispositif médical invisible et qui s’intègre parfaitement à la bouche du patient. Il n’existe pas de plan de traitement identique, on propose un service personnalisé. »
Ce laboratoire briochin peut non seulement concevoir des prothèses qui s’ajustent parfaitement, mais aussi, anticiper et personnaliser des aspects tels que l’esthétique du sourire, le jeu d’ombre et de lumière des dents, ou la fonction occlusale.
L’apprentissage comme moteur de transmission
Chaque année, Nicolas Laferté assiste au Congrès de l’ADF, un événement majeur réunissant des experts internationaux de premier plan en chirurgie dentaire. C’est l’occasion de prendre connaissance des dernières avancées technologiques, de bénéficier de formations dispensées par des spécialistes reconnus et d’engager des échanges enrichissants portant sur les techniques opératoires.
Aussi, ce congrès offre un cadre propice à l’exploration des innovations les plus récentes en dentisterie, tout en facilitant la rencontre et la collaboration entre professionnels du secteur.
Pour toucher du doigt l’excellence, il faut s’adapter constamment aux innovations technologiques et suivre une formation continue.
L’oeil analytique de Nicolas Laferté
De cette vision d’ensemble, Nicolas Laferté a souhaité transmettre à son tour…
Alors que Nicolas commence sa carrière comme apprenti prothésiste dentaire, il évolue en tant que correspondant de presse pour un hebdomadaire d’information locale.
« Être au contact des gens me plaisait beaucoup, quant à l’écriture, c’était une chose que j’aimais faire. Dans mon métier actuel, j’ai la chance de pouvoir mettre ces aptitudes au service de mon entreprise.»
À travers les revues spécialisées “CLINIC” et “Stratégie Prothétique”, Nicolas Laferté offre un éclairage approfondi sur les différents aspects de l’implantologie dentaire. Avec une expertise pointue et un regard sur les tendances actuelles, il a récemment abordé l’importance majeure du rôle du modelage des tissus mous dans les restaurations dentaires ou encore, l’importance du choix du pilier implantaire.
Grâce à ces rapports techniques, ce prothésiste dentaire offre aux praticiens un contenu à la fois théorique et pratique, pour mieux comprendre les enjeux contemporains de l’implantologie.
Revue CLINIC/2025
Nicolas Laferté
Revue Stratégie Prothétique/2025
« Ce qui me plait particulièrement, c’est de faire de la planification implantaire, positionner les implants sur les CVCT, réaliser des guides et concevoir des projets prothétiques.»
Depuis deux ans, cet expert aborde le volet de la chirurgie implantaire guidée, dont le but est d’aider l’implantologue à préserver les structures anatomiques des maxillaires, tout en lui permettant de réaliser une mise en charge moins invasive, esthétique et immédiate.
LDL CERAMIQUE : un laboratoire et centre d’expertise où les savoirs se rencontrent
La renommée de cet expert repose également sur sa capacité à tisser des liens de confiance. Il oeuvre pour créer un réseau fondé sur l’écoute, le dialogue et l’exigence partagée du travail bien fait. Nicolas Laferté met en lumière l’importance de la collaborationentre les praticiens. Des conférenciers de renom enrichissent des débats qui couvrent toutes les spécialités de la chirurgie dentaire.
« C’est important d’échanger. Aucun plan de traitement n’est identique, bien sûr, il y a des trames communes mais il s’agit avant tout de sur-mesure.»
Le laboratoire prend la forme d’un carrefour d’échanges dynamiques et enrichissants.
« Les docteurs Jérémie Perrin et Serge Podpovitny sont des chirurgiens dentistes qui m’ont fait progresser sur la qualité de mes travaux et de mes formations.»
LDL CERAMIQUE vise le perfectionnement continu et le maintien à jour des pratiques cliniques, dans un environnement à la fois stimulant et professionnel. Le principe est novateur : superviser des conférences et encadrer des travaux pratiques destinés aux chirurgiens dentistes.
ITI Des CÔTES D’ARMOR
Nicolas Laferté exerce également la fonction de codirecteur de l’ITI des Côtes-d’Armor aux côtés du Docteur Jérémie Perrin. Ensemble, ils supervisent trois conférences annuelles portant sur différents aspects de l’implantologie. Ces sessions, empreintes de convivialité, favorisent des échanges approfondis et la mutualisation des expériences professionnelles.
« J’anime des conférences pour les chirurgiens dentistes qui ont la volonté de se former. C’est devenu une grande famille.»
La pratique de ce prothésiste dentaire évolue constamment en formant continuellement les chirurgiens dentistes et en anticipant les mutations du secteur dentaire. Nicolas s’inscrit dans une démarche durable, responsable et tournée vers l’avenir.
« On redonne bien plus qu’un sourire. On rend aux personnes leur identité et leur assurance. »
Il participe à une thérapie silencieuse, où chaque réalisation devient un outil de reconstruction personnelle.
Devise dans la vie : La mode s’évapore, la tendance s’érode… seul le style reste.
SÉBASTIEN MARCHAND : photographe sensible, au regard brut.
Autodidacte, Sébastien Marchand s’impose comme une voix singulière dans le paysage visuel de la photographie. De Londres à Paris en passant par Rennes, il construit une esthétique non conventionnelle, vibrante et instinctive.
Sébastien Marchand/ photographie : Charlène DraouiAngel baby de Troye Sivan
Œil ouvert et cœur battant
Tout commence par une goutte d’eau flanquée sur une brindille. Elle se retrouve toisée puis capturée par l’objectif du jeune photographe. Ce faisant, Sébastien Marchand pose un pied ou plutôt, initie son regard à la photographie. Un appareil photo offert par ses parents, quelques portraits d’amis et l’intuition immédiate d’un pouvoir : celui de capturer l’essence du sujet. Très vite, le jeu devient vision : Sébastien remporte le prestigieux concours Talent House, raflant à la fois le prix du public et celui du jury. À la clef, mille cinq cents Livres Sterling et un an d’étude à la prestigieuse école Londonienne :The City Academy. L’enthousiasme est instantané, l’élan irrésistible. Durant cette année, comme pour asseoir sa crédibilité, il se présente à une quinzaine de concours et les remporte tous.
Il n’a que dix-sept ans.
L’EMERGENCE D’un regard ____nouveau
Direction The City Academy, prestigieuse école londonienne. Cette ville l’inspire : son histoire, sa culture et son architecture. Il sillonne Berwick Street, rendue célèbre par la pochette de l’album What’s the Story Morning Glory? du groupe Oasis, et il arpente le quartier Brick Lane, baigné dans sa culture vibrante et son art urbain foisonnant. Londres est le berceau des courants alternatifs révolutionnaires, Sébastien Marchand forge son œil à la croisée du portrait intime et de l’esthétique éditoriale. Il compose des images avec une précision graphique et une sensibilité à fleur de peau. Ses portraits sont des récits silencieux, où chaque regard, chaque pli de vêtement, chaque reflet devient langage. Là-bas, il vit intensément… «Je mettais toutes mes émotions dans mes photos. Je ne voulais pas d’une formation trop académique. Londres m’a appris la liberté.»
IPSO FACTO : le succès
De retour en France, il crée son entreprise. Entre deux allers-retours à Londres, il commence à prendre ses marques dans le monde de la création visuelle. Et très vite, la mode frappe à sa porte. Irrémédiablement attiré par la Bretagne, il s’installe à Rennes. “Ma vie est guidée par mes émotions, je suis instinctif.”
Il photographie Yseult, auteure, compositrice et interprète. Sa plastique généreuse redéfinit les codes, elle devient alors une des égéries de l’Oréal et mannequin pour Alexander McQueen, Marine Serre et Balenciaga.
Plus tard, Pénélope Torres, étudiante en design de mode à l’Atelier Chardon Savard, le contacte : “On recherche un photographe pour un édito magazine.” Ensemble, ils mêlent stylisme affirmé et sensibilité visuelle. Petit à petit, Il pose son empreinte…
“La photographie me permet de mettre toutes mes émotions sur le tapis.”
Sébastien Marchand
Il collabore avec le designer Emmanuel Julliot qui accompagne les marques émergentes dans leur stratégie visuelle. Avec une rigueur esthétique qu’on retrouve rarement chez un si jeune photographe, Sébastien oriente et donne naissance à des projets ambitieux. Il négocie un contrat avec Planity et son savoir-faire est reconnu; il réalise alors, toute la campagne publicitaire. Sans surprise, elle rencontre un franc succès. Ses visuels suscitent le désir, il sait mettre en avant les textures, les formes et les couleurs. Il crée une connexion émotionnelle avec le public. Son expertise est juste.
Sébastien invite le spectateur à voir davantage que ce que l’image figure au premier abord. Ce photographe ne se limite pas à une pure reproduction des choses, mais de la dépasser afin d’en révéler le sens.
ASSOCIATIONS d’excellence au service de l’image
Exigeant, précis, animé par une quête constante de perfection, Sébastien Marchand n’est pas du genre à laisser la place au hasard. Photographe chevronné, il croit profondément en son talent mais il a conscience que la réussite fait rarement cavalier seul. Allison Le Fur, maquilleuse professionnelle indépendante et formatrice, représente bien plus qu’une collaboratrice : elle est l’un des piliers de son univers artistique. « Allison est talentueuse, j’ai une confiance absolue en elle ! » confie Sébastien. L’un comme l’autre sont portés par la même énergie, les mêmes exigences. Ils se retrouvent dans une vision commune de l’excellence, un goût partagé pour le travail bien fait et une ambition sans faille.
Qui se ressemble, s’assemble, (et ensemble) ils décident de franchir un cap : ouvrir leur propre studio photo. Un espace à leur image, façonné par leur passion et leur rigueur. Un lieu pensé pour créer sans contraintes, pour rêver grand et viser haut. Là où l’exigence rencontre la passion, le succès n’est jamais bien loin.
Gravir les sommets : AATLAS
En septembre 2023, le vidéaste et réalisateur français, Gurvann Touzé, s’associe à Sébastien. Ensemble, ils fondent le studio d’art visuel : AATLAS. Inspiré du mot berbère Adrar Ndern qui signifie – la montagne qui gronde – AATLAS symbolise la force, la stabilité et l’élévation. À l’image d’un massif compact et imposant, le studio ambitionne de se hisser à la hauteur des défis artistiques contemporains.
L’objectif de ce studio est de se démarquer d’une vision obtus et bien trop prévisible de la mode. Ils fusionnent leurs talents respectifs sans perdre leur propre substance. “Nous sommes très connectés, on parle le même langage.”
Pour commencer, Ils travaillent avec la créatrice de mode émiratie, Ayten AlKhayat. Pour l’éditorial “Feminity into Toughness”, Gurvann et Sébastien définissent une direction artistique claire : “Nous nous sommes penchés sur le contraste entre la féminité et la ténacité. » Des bijoux de Fontennoy aux campagnes publicitaires Fortuneo, AATLAS cultive une approche avant-gardiste, libérée de tout stéréotype esthétique. «Je fonce. Je photographie ce qui me traverse !»
Trop exigu pour ses ambitions, le breton décide de fermer son studio photo. Le photographe rejoint l’agence Anagram, une sphère créative où la mode ne se consomme pas, elle se construit.
Le studio des Arts Numériques
Dans l’atmosphère feutrée mais bouillonnante du Studio des Arts Numériques, chaque séance de travail est une chorégraphie créative. Ce lieu, à la croisée des technologies visuelles et de la sensibilité artistique, se présente comme un terrain d’expérimentation où tous les possibles deviennent tangibles.
Photographie : Sébastien Marchand/ Modèle : Martin
Autour de Sébastien, l’équipe artistique s’affaire, concentrée sur un objectif commun : produire une image qui ne soit pas seulement techniquement parfaite, mais profondément expressive.
Une image se construit, elle se pense, elle se ressent.
En somme, une photographie est le fruit d’une collaboration minutieuse, où la technique épouse l’émotion. Sébastien Marchand n’est pas simplement photographe, il est sculpteur de lumière. Dans chaque cliché, il signe une promesse : celle que la mode, loin des artifices, est encore capable d’émouvoir.
Photographie : Sébastien Marchand/ Modèle : Jordan Ramon
EXACERBER LA SENSUALITÉ MASCULINE
L’artiste revendique une esthétique consciente, inclusive, sensible où la beauté ne se limite jamais aux standards, et encore moins aux genres. Son art vise à mettre en exergue l’exaltation du corps nu et la finesse haletante des muscles. “J’arrive davantage à cerner les hommes, la communication est fluide.” Il photographie les hommes comme rarement on ose les voir : vulnérables, beaux et libres. Dans une série en noir et blanc, il explore la sensualité masculine sans provocation. Un nu sans fard, sans bruit, juste la lumière, le grain de peau et cette grâce discrète qu’il sait capter comme personne.
“Lors d’une séance photo, je suis dans mon élément, je n’ai pas la sensation de travailler. Je fais ce que j’aime !”
Sébastien Marchand
Sébastien Marchand est un de ces artistes qui ne laissent personne indifférent. Il conjugue professionnalisme rigoureux et spontanéité désarmante. Il s’exprime sans filtre. Dans le studio, il rayonne. Son tempérament jovial insuffle une énergie communicative à toute l’équipe. Là où certains imposent, lui inspire. Il rit, il guide, il écoute. Sébastien a le feu sacré des ambitieux, mais aussi l’œil du visionnaire, capable de déceler en un regard ce que d’autres mettent du temps à percevoir. Capteur d’âmes, Sébastien Marchand impose une esthétique du réel, sensible et percutante.
Il mentionne Steven Klein, comme une figure incontournable de la mode et de la publicité new-yorkaise. “La sensualité mixée à la mode, ses noirs et blancs profonds, sa façon d’oser.” Bien loin d’un hymne à la beauté classique, Steven Klein privilégie l’expression du corps et le contraste des couleurs vives.
Son univers réconcilie l’intime et le grand format, la spontanéité et la direction artistique. Il incarne une génération qui ne choisit pas entre art et image de marque, mais qui fusionne les deux avec élégance. Sébastien Marchand fait partie de cette génération qui n’a pas besoin de suivre les tendances pour les incarner. Il capte le réel, le transforme et le restitue dans des images aussi douces que incisives. Dans une époque saturée d’images, les siennes arrêtent le regard et marquent la mémoire.
Devise : « Mon oeil pour raconter, mon coeur pour toucher « Coin favori : Studio des Arts Numériques (Vern-sur-seiche)
La mixologie est une forme d’art et une science, elle est l’art de la gastronomie liquide.
Face2Breton présente Ludovic Bretel, mixologue rennais.
Ludovic a choisi “ Three Little birds “ de Bob Marley pour accompagner son portrait.
Finistérien de naissance, Ludovic débute sa carrière professionnelle dans le secteur du commerce.
Loin du shaker, il développe pour autant un sens inné du relationnel.
Ce breton découvre très vite les joies de la paternité et en tant que papa solo, il décide de faire évoluer son environnement professionnel.
Il devient responsable d’établissement au restaurant les Terrasses d’Apigné.
Quelques années plus tard, il évolue en tant que responsable de bar aux Champs libres puis en tant que responsable d’établissement au Mabilay.
En parallèle de son travail, Ludovic se perfectionne en étudiant la mixologie.
Il explique à sa fille Manon (qui présente un trouble moteur), qu’ils sont tous les deux sur un même pied d’égalité :
“ Ma fille, tout comme toi papa a du retard mais il va travailler dur et il va y arriver !”
Il découvre ce métier-passion qui allie la créativité et le goût pour l’excellence :
“ Mon ami, le chef Guillaume Tartrais, m’a enseigné tout ce que je sais sur l’univers de la gastronomie.”
Grâce à ses connaissances, il explore et expérimente les saveurs, les textures, les ingrédients et les techniques empruntés au monde de la gastronomie.
Ludovic a une âme d’artiste, les épices, les alcools et les jus constituent sa palette. Il souhaite que ses cocktails éveillent les sens :
“Le cocktail est un art visuel qui va au-delà de la simple subsistance, il doit surprendre et émerveiller en créant une dégustation visuelle.”
Ce mixologue imagine ses créations comme un chef cuisinier visualise une belle assiette. Cédric Grolet, chef pâtissier du Meurice, nommé meilleur pâtissier du monde en 2018, représente une grande source d’inspiration pour Ludovic.
Au-delà d’un simple artifice, c’est une expérience culinaire qui allie une savante alchimie de saveurs et une harmonie visuelle :
“ J’ajoute parfois des violettes cristallisées, une brochette de cerises, ou même des épices, je crée de la pâtisserie liquide.” (il sourit)
Ludovic décide de lever ses freins et parce que l’estime de soi va de pair avec la légitimité, Il se présente en 2019 au
concours national “Best mojito” au Cuba Compagnie Café à Paris.
Le regard qu’on porte sur soi-même est la valeur que l’on s’accorde alors il se présente de nouveau en 2022 puis 2024 et remporte à chaque fois le titre de champion de France “ Best Mojito ”:
“ Ce n’est pas évident de concourir face à des barmans chevronnés, à cela il faut ajouter la pression face au jury.
C’est comme une pièce de théâtre durant laquelle on doit transmettre des émotions. ”
La personnalité de Ludovic est un combo de créativité, de passion avec un zest d’impétuosité. Ce qui émane de lui, c’est sa volonté de faire plaisir et de transmettre. Il vit au travers de ses créations, il imagine et invente de nouvelles recettes originales et surprenantes :
“ Certaines personnes arrivent au bar et ne savent pas quoi consommer alors je leur demande ce qu’elles aiment etje me lance dans une création minute ! c’est très stimulant de satisfaire le client. ”
Donner toute l’énergie nécessaire pour réaliser ses rêves !
L’entrepriseLudo art cocktails réalise des cartes de cocktails pour les restaurants gastronomiques et forme les barmans de demain.
Vous connaissez probablement la réplique du grand théoricien Homer Simpson : sans alcool la fête est plus folle !
La boutique rennaise Qu’importe l’ivresse semble être en accord avec cette devise puisqu’elle propose des boissons non alcoolisées. Ce talentueux breton y anime des ateliers pour les amateurs de bons cocktails :
“ J’associe ce type de cocktails à de la cuisine végétarienne, ils représentent l’avenir car ils s’adressent à tous ! ”
Des cocktails culinaires :
Pour offrir une expérience optimale à la clientèle du restaurant gastronomique Holen, Ludovic conseille
des accords mets-cocktails afin de faire cohabiter toutes les saveurs. C’est ainsi que l’on peut découvrir des
alliances étonnantes et inédites. Ce mixologue concocte des cocktails aux goûts inattendus et aux associations d’ingrédients originales.
Que ce soit sous forme de revisite de cocktails classiques ou de recettes totalement inventées, on y retrouve aussi bien des épices, des herbes que des légumes.
Dans les années 1930, Ernest Hemingway popularise le Mojito en le commandant régulièrement à « La Bodeguita del Medio » à La Havane. Tout comme cet écrivain, notre breton rêve de se rendre à Cuba et d’y déguster ce cocktail qui lui a valu une belle renommée.
Ludovic Bretel est un instinctif, la création est dans son ADN et malgré son daltonisme, il crée des vidéos et des photos très artistiques qui ont séduit de nombreuses marques de spiritueux.
Face2Breton est certain d’avoir émoustillé vos papilles et suscité votre curiosité !
Devise dans la vie : Donner le sourire aux gens, il n’y a rien de mieux !
Coin favori en Bretagne : Brignogan Plage
Merci Ludovic Bretel.
Ludovic Bretel : Champion de France « Best Mojito » 2024
Le lundi 28 octobre 2024, le Cuba Compagnie Café a accueilli le concours du Best Mojito à Paris.
Sponsorisé par Havana Club et Giffard, le concours « Best Mojito » a été l’occasion pour Ludovic Bretel, de démontrer sa maîtrise des techniques de mixologie et de surprendre le jury avec son interprétation.
Notre breton a réalisé deux versions du célèbre Mojito, Vintage versus Mojito Moderne face à un jury d’expert.
Baptiste Bochet, fondateur des Ateliers Colada et des Rhums Navi a apprécié la créativité et la précision de chacun de ses cocktails.
« Tentation » cocktail et photo par Ludovic Bretel.
Crédit photo : Charlène Draoui
Cocktail » Face2Breton » imaginé et créé par Ludovic Bretel
En tant qu’outil puissant de communication, la radio nous accompagne au quotidien en nous tenant informés et en nous offrant une multitude de contenus divertissants.
» Les mots justes, trouvés au bon moment sont de l’action. » Hannah Arendt
Depuis l’avènement d’internet, la radio s’est adaptée en proposant des plateformes de streaming en ligne, permettant aux auditeurs d’écouter leurs stations préférées où qu’ils soient. Cette accessibilité accrue a considérablement élargi l’audience de la radio.
Crédit photo : Charlène Draoui
Face2Breton vous présente Alex Voce, animateur radio chez Fun Radio.
Dans un monde souvent dominé par l’individualisme et la rapidité des échanges, il est appréciable de se retrouver face à Alex.
Il est âgé de 14 ans lorsque tout commence…
Dans le cadre de sa scolarité, il doit trouver un apprentissage de courte durée.
À cette époque, il ne sait pas encore vers quel domaine se diriger et ce sont ses compétences footballistiques qui priment et l’animent réellement.
Il obtient un stage à la station de radio “ Variation ” et ce coup du destin lui empoigne le cœur. Dans ce studio, la magie ne tient qu’à un fil, celui du micro de l’animateur. Il réalise possible de divertir des millions d’auditeurs sans même les voir, ce monde invisible prend alors un tout autre sens.
“ J’observais l’attitude de l’animateur, les phrases s’enchaînaient et l’énergie transmutait entre lui et les auditeurs, une intrigante proximité s’installait.”
Il lance alors sa propre Webradio dans sa petite chambre, sous le regard bienveillant de ses parents :
“ J’étais écouté par trois ou quatre copains mais c’est ce que je voulais faire et ma détermination était plus forte que tout.”
Il éprouve de la reconnaissance pour ses parents qu’il admire tant et qui représentent pour lui, un modèle de réussite. Ils le soutiennent dans cette voie parce qu’elle suscite l’enthousiasme de leur fils :
“Je me souviens que mes parents faisaient des tours de voiture pour écouter mes direct car à l’époque, on captait très mal cette fréquence à la maison.”
Parce que la passion nous pousse à franchir nos limites, elle peut nous révéler à nous-même.
Pour atteindre ce rêve et avoir la possibilité d’exploiter son plein potentiel, il intègre STUDEC et obtient un stage chez NRJ.
“ Lors de mon premier direct, j’ai ressenti de l’excitation et j’étais porté par l’adrénaline car il n’y avait pas de filet de sécurité, j’ai vibré !”
En 2015, il devient animateur chez Virgin Radio :
“ Cette première expérience professionnelle m’a tout appris et notamment d’évoluer sur le terrain.”
Quelques années plus tard, Alex rejoint la radio Swigg :
“ iI m’a fallu maîtriser de nouveaux codes et adapter mon discours en fonction de mon interlocuteur. Cette expérience a été un véritable tremplin.”
Le slogan “ Enjoy Dance Music ” vous parle forcément !
Il est rattaché à la station de radio Fun Radio du Groupe M6.
En mai 2022, Pédro Dias le contacte et lui demande d’intégrer l’équipe de Fun Radio.
Depuis, chaque week-end, il anime deux émissions (les DéfiFun et Fun Radio Latino Session). Son exaltation semble transpercer les ondes puisque notre breton fidélise son auditoire.
“ J’ai toujours rêvé de travailler pour Fun Radio et aujourd’hui, je fais partie de l’équipe et je m’y sens à ma place.”
Il décrit Difool et Manu Payet comme deux figures incontournables dans le métier, outre leur humanité, c’est leur rigueur qui l’ont particulièrement inspiré.
Alex et ses acolytes, Marine et Matt, proposent le monde de la radio en spectacle sur instagram et sur le site internet de Fun Radio. Chaque week-end, il propose des “ DéfiFun ” de 10h à 13h qui lui permettent d’avoir un contact fun avec le public. La radio est devenue visuelle, elle incorpore de l’image en support de sa production sonore. Les animateurs radio deviennent alors des compagnons de route et par leur présence ils instaurent un lien social.
La dimension humaine est omniprésente dans son discours, que ce soit le rapport qu’il entretient avec les auditeurs mais également les liens tissés avec les membres de son équipe qu’il côtoie également en dehors des heures d’antenne.
“ J’évolue au sein d’une équipe bienveillante, on est quasiment tous de la même génération, c’est fluide.”
Alex bénéficie d’une certaine flexibilité, c’est sa rigueur et un immense investissement personnel qui lui ont permis d’atteindre ses objectifs professionnels. Ce jeune animateur entraîne la foule par son éloquence, son optimisme et une curiosité innée. Ce breton a démontré que lorsque la passion et la détermination font corps tout est possible.
La bienveillance, c’est faire le choix d’une vie enrichissante, basée sur l’échange, la compréhension et l’amour pour la diversité humaine et le bien commun.